THE HEAVY CHRONICLES Chronique du concert au Ferrailleur 03/11/2017 :
« Fondé à Nantes en 2013, RUST THEORY offre un rock lourd et puissant entre stoner rock, grunge et heavy rock trapu. Avec un premier EP au compteur depuis peu, les locaux ont à coeur de l’éprouver sur scène et n’ont pas peur d’aller au front. Pour preuve avec une excellente première partie des très bons Los Disidentes De Los Sucio Motel au printemps dernier, où j’avais pour ma part découvert les Rust à grand coups de poutres dans le museau.
Les titres s’enchainent vite avec maîtrise et puissance vocale et rythmique. On passe du heavy rock martelé assez lent à un rythme plus rock’n roll, avec des pointes de voix parfois à la lisière du metalcore. Un aperçu d’une palette dont on sent bien que les lascars n’ont pas encore eu le temps de faire le tour, et c’est tant mieux, car cela nous laisse envisager de belles productions à venir. Les temps morts sont inexistants, le set est court avec seulement sept titres, dont ceux de l’EP fraichement sorti du four. Mais voilà, c’est fait, le public est chaud. »
TOHU BOHU Chronique de l’EP 31/10/2017 :
« Et bien le moindre que l’on puisse dire, c’est que les garçons de Rust Theory ont mis les petits plats dans les grands pour leur premier véritable EP (après une première démo numérique en 2015). Artwork stylé, production massive réalisée au studio Brown Bear Recording près de Clisson. Chapeau bas, messieurs.
Mais qui sont donc ces (pas tout à fait) nouveaux venus… Un petit détour par le dictionnaire devrait sûrement nous éclairer. Rust, de l’anglais signifiant rouille, produit de corrosion des métaux ferreux. Vous l’aurez compris, le quintet nantais envoie du gros riff sidérurgique.
Ne vous méprenez pas. Contrairement à ce que leur patronyme pourrait laisser suggérer, ici rouille ne signifie pas ancien et décati, mais bien le produit d’une oxydation hybride moderne, avec une certaine patine. Un vernis délicieux, au doux parfum des 90’s.
Au long des 5 titres proposés, on nage ici dans le grand bain Alternative Metal US. Le rendu final est bluffant de crédibilité, tant on jurerait que nos lascars sont tout droit sortis de la Côte Ouest, mais version Océan Pacifique. Les amateurs de Limp Bizkit, Godsmack ou Disturbed seront en pays de connaissance. La botte secrète du combo étant un groove imparable (je vous mets au défi de ne pas taper du pied ou de hocher la tête) avec parfois un flow dérivé du hip-hop. Et oui, vous avez bien lu. Du revival Nu Metal, que nenni ! Vous pouvez remballer vos baggies et autres casquettes portées à l’envers.
Rust Theory amalgame, synthétise, glisse ici ou là une pointe de Progressif. Essence plutôt qu’apparence, l’équipe nous fait revivre nos belles années, les pieds solidement ancrés dans le présent, enfin presque, puisque leurs hymnes sautillants auront tôt fait de nous transformer en kangourous.«